2016 – 2025
En 2016 mon diabète se déclare, je pèse 98kg, je ne peux plus marcher sans béquille et grâce à l’éducation thérapeutique pour le diabète suivie à l’hôpital de Antibes, je perds rapidement 15kg. Puis mon poids stagne.
En 2018, on me diagnostique l’apnée du sommeil, j’ai envie de pleurer. Je pleure, tout se détraque en moi, je ne comprends plus.
En Octobre 2019, c’est le grand déclic. J’ai passé un été en famille et je rentre à Antibes avec un sentiment de tristesse de n’avoir pas pu partager un pique nique avec mon neveu comme je l’aurais voulu. Je n’arrivais ni à m’assoir par terre, ni à me lever, j’aurai passé cette journée de retrouvaille à faire des allées-retours car même la position debout statique m’est pénible. Je ne supporte que la position assise sur une chaise, debout en marche ou allongée.
Avec le confinement, les sorties sont restreintes mais je continue de marcher dès que je peux, je cherche des endroits sympas pour tirer profit de chaque instant. Je sens que mon esprit va déjà bien mieux. Je reste très positive alors qu’autour de moi je sens les ravages de la pandémie et des confinements. La boucle vertueuse est enclenchée.
Avec l’activité physique et l’alimentation saine vient le plaisir, l’endorphine que je dégage. Avec l’endorphine vient le bien-être et l’envie d’aller encore mieux. Ca me donne de l’énergie pour faire du sport et le sport me donne l’énergie de vivre. Le poids ne bouge pas, ça m’agace mais je continue.
Et puis avec mes genoux arthrosiques, l’orthopédiste m’avait dit de me limiter à la marche. C’était déjà bien compliqué comme ça. Alors le vélo était devenu impensable, comme le ski, les promenades sur les rochers, la course à pieds, …
Un jour de décembre je découvre que j’arrive à faire du vélo. Quelle joie !
Je réalise que les choses peuvent changer. Mon poids est à 83kg mais mon corps se muscle et se renforce. Le plaisir revient. La joie de bouger comme quand j’étais enfant reprend sa place.
L’hiver est froid mais je me sens de mieux en mieux et je n’imagine même plus arrêter.
Je commence à voir ma vie autrement, je vois les belles choses simples qui m’entourent et me donnent du plaisir. Je me penche sur des lectures qui vont m’aider, la méditation de plein conscience par exemple. Je regarde juste autour de moi et j’apprends à savourer ce qui est là. Je prends du plaisir à passer un moment très simple avec mes enfants. Tout simplement.
Mon mari aussi se met à me voir autrement.
Ma silhouette se met soudain à vraiment changer. Je me trouve presque maigre, il faut vraiment changer mes habits. Je suis heureuse, je me remets à porter des robes.
Depuis 2021, je suis stabilisée à HG 5.4. J’arrive à refaire du ski, du vélo, … tout est possible.